Dans la précédente interview, Diane Caillat nous avait évoqué une petite anecdote concernant les carnets personnalisés Mypaperbook. Dans cette dernière partie, la Directrice et créatrice de la marque aborde le thème du print et du digital afin de comprendre quelles sont leurs similitudes et leurs différences ?
Quel est votre point de vue sur l’avenir du papier face au « digital » ?
Avec tous les bouleversements de l’informatique et du « tout-digital », on se rend compte que le papier est encore indispensable et qu’il va perdurer. Prenons l’exemple du livre, de nombreuses productions papier sont passées au format numérique mais n’oublions pas que certains imprimés ne peuvent être numérisés.
Pour ma part, c’est une synergie qui existe entre le print et le web, c’est-à-dire que les deux doivent cohabiter.
Par contre, nous avons tout de même constaté qu’il y a une différence entre les deux. Tous les imprimés qui avaient une valeur ajoutée plutôt basse sont passés au format numérique, c’est plutôt avantageux en terme de coût. Ceci étant dit, le papier a une forte valeur ajoutée et va être considéré de plus en plus rare et donc « haut gamme ».
D’après vous, le papier est-il réinventé par le numérique ?
L’explosion du numérique a complètement revalorisé le papier. Il faut avouer aussi que l’imprimé est une communication traditionnelle mais va finir par devenir un outil « haut de gamme ».
A l’époque, des entreprises tentaient d’innover leur communication en proposant, par exemple, des clés USB. C’était très tendance, novateur et donc considéré comme du « haut de gamme ».
Aujourd’hui c’est un tout autre tournant puisque la communication papier a pris le pas sur le numérique. Communiquer par le numérique est devenu accessible à tous.
Nous sommes dans une société “hyper connectée”, comment gérez-vous les médias sociaux et plus particulièrement les réseaux sociaux ? Est il difficile pour promouvoir vos carnet de vous adapter à ces plateformes collaboratives ?
La difficulté n’est pas la communication du produit en tant que telle via les réseaux sociaux mais elle est liée au marketing de la marque. A vrai dire il ne faut en aucun négliger les médias sociaux bien au contraire il faut impérativement considérer les réseaux sociaux et notamment Instagram comme un moyen de communication utile pour promouvoir la marque.
Instagram est une des plateformes de partage de contenus (photos et vidéos) la plus incontournable et nous avons tout intérêt à publier une photo de très bonne qualité.
Nous devons mettre en avant notre produit pour donner l’envie aux internautes d’aller sur notre site.
Cela fait un peu plus de deux ans que les carnets personnalisés Mypaperbook existent. Comment projetez-vous le carnet dans les années à venir ?
Des projets sont en cours mais on reste bien évidemment dans la personnalisation. On garde, le concept de base des carnets car c’est en cela qui fait notre “force”.
Nous avons réfléchi à un élargissement des formats car actuellement nous ne proposons qu’un seul format. Nous envisageons de produire une édition spéciale dans les mois à venir, une trilogie de couleurs « bleu, blanc, rouge » sur la tranche du carnet.
A l’heure actuelle, un des projets qui a été validé et qui est en cours de fabrication, c’est la possibilité de choisir un carnet personnalisé souple avec des feuilles détachables à l’intérieur.
La marque Mypaperbook progresse de jour en jour et notre priorité est de répondre à la demande des clients.
Pour vivre l’expérience du “sur-mesure”, découvrez les carnets “premium” Mypaperbook, fabriqués en France au cœur des Alpes et toutes les possibilités de personnalisation via le configurateur de carnets personnalisables Mypaperbook.