Interview de Diane Caillat, Directrice des carnets personnalisés Mypaperbook – 1/2

diane caillat

Diane Caillat, directrice de la marque Mypaperbook se confie pour vous dévoiler quelques ingrédients et informations complémentaires concernant les carnets personnalisés et les projets à venir autour du concept.

 

Comment est né le projet du carnet personnalisé Mypaperbook ?

 

C’est un projet qui a mûri pendant longtemps voire même plusieurs années.

L’histoire débute lorsque Laurent Caillat, Président Général de la Manufacture d’Histoires Deux-Ponts, réfléchit depuis une dizaine d’années à une production de carnets. On offrait au sein de la Manufacture des carnets aux clients et ils étaient ravis de ce petit cadeau. Donc, on s’est rendu compte du succès que cela apportait et c’est à ce moment-là qu’on a eu à la fois l’idée et l’envie de créer notre propre marque de carnets.

 

Pourquoi avoir choisi le nom « Mypaperbook » ?

 

On a créé ce nom à part pour le dissocier de la Manufacture. L’idée était d’avoir un nom international. Si l’on décortique la marque, « My » fait référence à la notion d’appartenance et à la personnalisation. On a préféré « paperbook » car on prône la notion de papier.

 

Comment définiriez-vous le « carnet » ?

 

Le carnet est un objet sur lequel on va noter ses idées. C’est aussi un objet qu’on aime bien avoir toujours près de soi au quotidien.

Un de ses atouts majeurs est le fait qu’il ait plusieurs fonctions. Chacun d’entre nous fait un usage différent du carnet.

On peut noter beaucoup de choses, on peut aussi dessiner, etc. Mais on se rend compte qu’à l’heure du digital même si on a beau avoir des smartphones, des tablettes, des ordinateurs, … on a toujours besoin du papier pour annoter ses idées.

 

Comme vous le savez, il y a d’autres marques qui proposent sur le marché des carnets. Qu’est ce qui vous différencie justement de vos concurrents ?

 

Le concept du carnet est vraiment parti de l’envie de créer un carnet « Made in France », produit avec passion et d’un « savoir-faire » complètement maîtrisé dans nos ateliers.

J’ajoute même que nous avons souhaité créer un « bel objet », c’est-à-dire quelque chose qui soit de qualité, « Haut de gamme » et écologique.

Au départ, nous nous sommes interrogés sur la particularité du carnet. Pour cela, on s’est mis à la place des personnes adeptes de carnets papiers. Et on s’est rendu compte qu’elles aimeraient sans doute avoir leur propre logo ou nom sur ce carnet. Du coup, on s’est orienté vers la personnalisation du carnet et c’est ce qui fait que nous nous démarquons de nos concurrents.

Puis nous sommes allés plus loin dans l’élaboration du carnet.

Nous avons cherché à montrer la totalité de notre savoir-faire en allant au-delà du simple carnet avec la personnalisation. Pour le dire autrement, on a souhaité une personnalisation sans limite donc à l’extrême. On se différencie également par rapport à notre système de production qui regroupe les 34 métiers de la chaîne graphique.

En gros, on est capable de tout faire jusqu’au moindre détail et selon les désirs et les exigences des clients.

 

A quelle cible s’adresse le carnet Mypaperbook ? Est-il plutôt destiné à la « gente féminine » ?

 

Mypaperbook est un carnet « premium » qui tend vers le luxe puisqu’il a les codes de ce dernier : personnalisation, matières nobles, etc.

La seule différence est qu’il s’adapte au marché pour avoir un prix plus abordable.

Au départ, on voulait vraiment cibler le « B to B », puisque c’est l’esprit de la Manufacture qui a l’habitude de travailler comme cela. Le but était vraiment de personnaliser le carnet comme un objet de communication ce qui justifie la cible visée (marques et société).

Aujourd’hui, nous sommes en pleine réflexion et on pense qu’il faudrait peut-être élargir la gamme et donc viser une cible beaucoup plus large.

Je pense que le carnet est très prisé par les femmes même si nous n’avons pas réalisé d’enquêtes. Nous avons remarqué lors des salons et après plusieurs échanges que souvent, les femmes venaient vers nous pour se renseigner par rapport au produit. Après, il ne faut pas non plus généraliser, certains hommes utilisent le carnet.

N’oublions pas que c’est un objet de communication destiné à la fois aux hommes et aux femmes.

Retrouvez prochainement sur le blog la deuxième partie de l’interview de Diane Caillat.